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INHUMAN

5 mai 2020

Déménagement

makodead2

Hello,

Pour les quelques rares qui peuvent par hasard se promener par ici, j'ai migré sur blogger par ici

 

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10 mars 2015

L'orthodontie c'est sexy - Chapitre V - Pose de l'implant !

Salut !

Je vous rédige ceci la tronche complètement en sang mais l'esprit à chaud, venant tout juste de me faire poser mon implant et enlever mon appareil : enfin !

Voici alors mon retour rapide sur cette opération pour ceux que ça intéresse. Je ne vais parler que de l'implant, le retrait de l'appareil n'étant vraiment pas intéressant, je vous suggère de consulter plutôt mon article sur sa pose.

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(je ne savais pas comment illustrer alors j'ai mis un phoque content)

(il représente assez mon état d'esprit actuel)

La pose

Tout s'est passé dans mon cabinet d'implantologie. Alors que mes dents de sagesse ont été extraites sur le siège classique, pour l'implant j'ai dû me vêtir de la tête aux pieds d'une blouse et d'accessoires très sexy mais surtout stérilisés et me rendre dans une autre pièce entièrement préparée pour ça.

Après anesthésie de la gencive et du palais (piqûres quasiment indolores, sauf pour le palais légèrement plus sensible), la gencive est ouverte pour dévoiler l'os dans lequel on va forer pour placer l'implant (il existe des méthodes qui ne nécessitent pas de toucher à la gencive de la sorte mais pour mon cas c'était obligatoire).

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L'os est ensuite foré petit à petit et l'implant y est vissé. J'appréhendais beaucoup ce moment et les sensations qui l'accompagnent mais : on ne sent absolument rien. Et surtout, c'est un travail tellement doux et minutieux, les sensations ne procurent aucune gêne ou malaise, je ne m'attendais pas à ça ! J'avais peur de sentir qu'on me travaille la gueule avec un marteau-piqueur en fait, mais pas du tout ! On ne sent pas le forage, le vissage, ça pousse légèrement mais rien n'est violent.

Ensuite, pour mon cas, on m'a appliqué du substitut osseux (Bio Oss) pour combler mon manque d'os ainsi qu'une membrane (Bio Gide) avant de refermer ma gencive en quelques points. Là encore : on ne sent rien.

Enfin, tout cela a pris moins d'une heure.

Concernant les prix, j'ai payé 1200€ pour l'implant et 500€ pour le substitut osseux. Dans 6 mois j'aurai 250€ à payer pour le pilier et 800€ environ pour une couronne définitive ! Tous ces tarifs ne concernent que moi et mes praticiens mais permettent de vous donner une idée de la chose.

Avertissement : sang

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l'état de ma dentition 5h après implant et avec une dent provisoire

Les suites

À quelques minutes, j'ai trouvé le réveil vraiment lourd et spécial, il faut dire que j'étais particulièrement fatiguée et j'ai bien souffert pendant les premières minutes suivant l'intervention. Mais après une sieste de 2h et la dissipation de l'anesthésiant, je ne sentais plus rien et j'ai même pu aller me faire enlever mon appareil dentaire dans la foulée.

Et pour le moment, 5 heures après, tout va bien, aucune douleur à déclarer, aucune gêne. Je ne sens même pas l'implant !

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1 avril 2014

Pneumothorax spontané - 1 an après

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Il y a un an et un mois, pour être précise, je sortais de l'hôpital après de longues semaines de soins pour me débarrasser de la saleté qu'est le pneumothorax spontané. Je vous avais rédigé un petit quelque chose (cf : lien) mais j'aimerais désormais vous faire mon retour sur cette année qui a suivi la convalescence. Comment je vis désormais, ce qui a changé ou non, etc.

Les douleurs

Au niveau des douleurs, rien à déclarer. Je n'ai pas de gêne constante, de douleur qui perdure. Cependant, il m'arrive d'avoir des sortes d'éclairs électriques, des douleurs nerveuses au niveau des côtes qui entourent de près les cicatrices de mes drains. Un gros "ouille !" et c'est terminé. Cela doit se produire une fois tous les 2 mois, autant vous dire que c'est tolérable ! Sinon, rien. Enfin... si je ne fais pas la folle.

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Ce qui a changé

En gros, oui, si je veux m'éviter des douleurs qui, là, peuvent devenir intolérables, je dois rester sage. Ne pas pivoter mon corps, ne pas le tordre, utiliser donc le bras droit pour prendre un objet sur ma droite quitte à perdre un peu de temps lors de la réalisation de tâches. Je ne dois pas faire l'acrobate. Autrement, si je fais ce type de bêtises, je le regrette les 3 jours qui suivent. Je sens sur l'instant le poumon qui se tord entre mes côtes et j'ai comme une douleur similaire à un hématome dans tout le thorax durant quelques jours.

Mais rassurez-vous, je peux toujours danser et faire la survoltée en soirée ! Mais... la survoltée sage, gloups. En fait, le maître mot chez moi est de ne pas se tordre.

Tolérance zéro

Par contre, s'il y a bien quelque chose qui a changé et de façon radicale, c'est ma vision face à la cigarette. Moi qui ai subi un tabagisme passif plutôt intense jusqu'à mes 22 ans, je tolérais. En soirée, dans la rue, chez moi, je tolérais. Je n'ai jamais apprécié respirer de la fumée de cigarette mais je tolérais.

Depuis, c'est hors de question. C'est parfois un peu difficile, les gens ont du mal à comprendre que c'est vital pour moi. Si je fais l'effort l'erreur de tolérer la fumée d'autrui au cours d'une soirée, je peux avoir le poumon douloureux une semaine entière sans parler du fait qu'il m'est entièrement interdit par les médecins, en fait, de respirer de la fumée.

Pire, il m'est même arrivé d'en venir à gueuler, prétendre avoir eu un cancer (quelle horreur, désolée infiniment et je ne le ferai plus, c'est certain) pour ne pas m'expliquer 10 heures et qu'on arrête enfin de me faire subir cette fumée dans un lieu confiné. Les connards sont têtus. Comprenez qu'expliquer un pneumothorax, emphysème, plèvre et poneys, je pense que ça tilte pas des masses chez tout le monde au premier coup. Du coup, je m'excuse sincèrement auprès de moi-même et des individus ayant côtoyé ou côtoyant le cancer, l'ayant moi-même côtoyé. Je suis la première que ça exaspère d'en venir là mais ces gens ne s'arrêtent jamais. Je ne suis qu'une "chieuse" quand je râle vis à vis de la cigarette (mots réellement entendus).

Il faudrait que je sois mourante pour leur prier de... fumer à la fenêtre ?

C'est grave et hallucinant d'en venir là pour une histoire de cigarette alors que vous pouvez simplement accepter mon intolérance face à ça, l'intolérance de tous et respecter votre entourage puis éteindre votre clope. Merci.

La respiration

Là encore, rien à déclarer. Même avec un tiers de poumon en moins, j'ai une saturation en oxygène à 100% comme avant et je n'ai aucun problème pour respirer, je n'ai ni rhumes ou bronchites ou quoi que ce soit non plus.

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Les cicatrices

Enfin, pour ce qui est des cicatrices, vous pouvez constater grâce aux photos jointes qu'elles se sont nettement atténuées. Je n'ai pas particulièrement utilisé de crèmes cicatrisantes mais j'ai surtout fait du mieux que j'ai pu pour les protéger du soleil. Yay !

En conclusion

Là encore, comme pour l'extraction dentaire, plus de peur que de mal pour le moment ! J'ai évidemment toujours l'intime peur de la récidive ou que l'autre poumon fasse le fou à son tour, mais pour ce qui est des suites de cette aventure, rien de lourd et d'atroce à déclarer. J'ai nourri mon esprit de peurs et de témoignages douloureux durant toute ma convalescence et j'ai eu tort. Je sais que l'internet sera toujours plus alimenté de témoignages négatifs que positifs. Alors veuillez accepter ici mon témoignage positif.

Euh, voilà.

Prenez soin de vos poumons, amis de l'internet <3

 

13 mars 2013

Lumière sur le pneumothorax spontané.

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J'ai beaucoup hésité à vous parler de ce pneumothorax ici mais finalement pour moi, c'est important. Si vous ne le savez pas, c'est la raison pour laquelle je n'étais plus présente sur le blog ces dernières semaines malgré les articles rédigés à l'avance. Et il y en avait beaucoup, de ces articles :).

J'ai donc fait un pneumothorax spontané, et je n'ai RIEN compris à ce qui m'arrivait, à ce qui pouvait provoquer cette douleur, cet inconfort, même après avoir vu un médecin qui a minimisé ce que j'avais, j'ai passé 3/4 jours à me mettre inutilement en danger. Voilà pourquoi j'estime important d'en parler pour que les gens ne soient pas paumés comme je l'ai été si malheureusement cette saleté leur arrive.

Qu'est ce que le pneumothorax spontané ?

Le pneumothorax est le nom méchant pas beau du décollement de la plèvre. Et le décollement de la plèvre, c'est simplement quand les deux feuillets de la plèvre, qui permettent de tenir le poumon bien fixé au thorax lors de l'expiration de l'air, n'adhèrent plus. Le poumon se décolle petit à petit comme une crêpe et se replie sur lui-même. La différence entre un pneumothorax et un pneumothorax spontané, c'est que le spontané ramène sa fraise sans aucune raison. Il m'est arrivé alors que je marchais paisiblement, c'est passionnant.

Qui est concerné ?

Le pneumothorax spontané touche en majorité les gens d'une vingtaine d'années, grands et longilignes. Et plutôt les hommes que les femmes. Autant vous dire que je suis en plein dedans avec ma silhouette d'asperge. Vraiment, vraiment pas de chance.

pneumothorax2source de l'image : Le figaro

Quels sont les signes ?

- coup de poignard dans la poitrine lors du déclenchement du décollement

- difficultés respiratoires

- bruits parasites dans le thorax ("flop" ou "schlop", en gros :3)

- douleurs persistantes accentuées par la toux, les éternuements, mouvements

- douleurs intercostales à répétition (j'en ai fait toute mon adolescence à cause de bulles d'air)

Que faire ?

Si j'avais su tout ça ? J'aurais été immédiatement faire une radio aux urgences. Mais non, j'ai consulté un médecin qui a tenté de me rassurer en me parlant de douleur intercostale avant tout. J'ai donc pris mon mal en patience les premiers jours. J'ai vécu genre... normalement ? J'ai même tenté des mouvements sportifs au cas ou c'était des douleurs musculaires, sait-on jamais ?

Puis, à 2 jours de ma radio, je commençais à réellement angoisser de ces "flop flop" dans mon thorax et ces difficultés à respirer. Je ne m'étais jamais sentie aussi mal avec des douleurs intercostales, quand même. À la radio, on m'a donc annoncé la chose. J'étais aux anges de savoir que ça pouvait se remettre tout seul avec du repos seulement ! Mais bon, je me trompais.

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Oui, ça peut arriver même en dormant.

Comment soigner un pneumothorax ?

Alors oui, si on a de la chance, un pneumothorax peut se soigner avec quelques jours de repos, alité.

Mais ayant aggravé mon cas dans l'ignorance la plus totale de ma pathologie, j'ai dû subir les soins les plus intensifs pour réparer ce poumon crêpe fifou ! J'ai donc tout subi ou presque.

1 - Repos : non concluant

2 - Drainage thoracique : pose d'un tuyau dans le thorax en aspiration, pour évacuer l'air entre les deux plèvres. Non-concluant, récidive le lendemain matin de l'ablation du drain.

3 - Opération chirurgicale : Il en existe plusieurs, avec ou sans aide caméra. Pour ma part, on m'a assurée que j'ai eu le droit à la meilleure de toutes, au taux de récidive inférieur à 1% et dans le meilleur hôpital qui soit. J'ai donc subi une une ablation des bulles et blebs de mon poumon, susceptibles de créer à nouveau de l'air à la surface de celui-ci, puis une abrasion mécanique de la plèvre sans aide caméra (il s'agit d'irriter les deux feuillets de la plèvre avec une sorte d'éponge pour la faire saigner). Après l'opération, deux drains thoraciques sont posés afin d'évacuer l'air, le sang et éviter les infections.

Les suites

C'est lourd, je ne le cache pas. Mais à l'heure actuelle, à environ 2 semaines de ma sortie d'hôpital, je vis simplement au ralenti et le tout sans anti-douleurs s'il vous plaît. Moi qui ai horreur des médicaments, qui ai été droguée comme pas possible dans ces établissements, j'ai eu peur de la douleur insurmontable qui allait m'accompagner à la suite de cette opération mais il n'en est rien ! Je suis plutôt contente de pouvoir retrouver doucement un rythme de vie normal même si j'ai hâte de vraiment reprendre mes activités à 200 à l'heure comme avant !

cica2Vous ne me manquerez pas, drains.

En conclusion

Faites vraiment attention à vous. Surtout si vous êtes de cette même silhouette, grande, mince et longiligne. Évitez les sports trop extrêmes, la cigarette, la DROGUE.

Après cette aventure, un réel monde parallèle et enfoui s'est ouvert à moi. Celui des "ah ben ouais, moi aussi j'ai fait un pneumothorax spontané, c'est normal !" NORMAL, AH OUAIS. Même mon chirurgien figurez-vous. Un jeune d'à peine 35 ans, grand et mince, m'a annoncé avant de me charcuter "TÉKATÉ moi aussi j'en ai fait un et regarde-moi aujourd'hui, c'est rien du tout, lol !" Des collègues, des amis, de la famille sont revenus vers moi en m'annonçant avoir vécu le même traumatisme.

C'est juste fou. Moi qui ne connaissais rien de cette pathologie dans sa version spontanée, voilà que des dizaines de personnes m'annoncent qu'elles l'ont vécu, en éternuant, en courant, en riant... J'estime alors qu'on en parle vraiment pas assez, c'est dingue et presque dangereux. J'aurais réellement pu aggraver mon cas 10 fois plus que ça si je ne sentais pas qu'il se passait un truc plus louche qu'une douleur intercostale. Alors j'espère que maintenant, vous saurez ! Je sauve peut-être des vies là et tout.

@+ l'Internet ! <3

16 janvier 2013

Groar : L'entretien de mes griffes.

À ce stade, il me semble qu'on peut appeler cela des griffes... Je poste certes très peu de nail-art ou de vernis, mais pour ceux qui me suivent de très près, vous n'êtes pas sans savoir que je me coltine des ongles dignes de Victor Creed depuis maintenant presque un an !

Pour l'anecdote, les premières semaines furent très difficiles, j'ai dû m'habituer à manipuler les choses de manières différentes. Utiliser constamment un linge pour ouvrir mes flacons, mes shampooings, par exemple. Pour le contact humain ensuite, je tiens à m'excuser auprès de tous ceux que j'ai pu lacérer en soirée ou en concert, en bougeant un peu trop les bras comme une surexcitée. Mais sinon, en dehors de tout ça, c'est très gérable. Ils se cassent rarement et pour des raisons complètement stupides du style attraper un rouleau de scotch avec trop de fougue mais sinon ils sont plutôt résistants et ne me posent que très peu de problèmes.

Si je vous griffe, c'est VOTRE problème, heh ! :3


Pour en revenir au sujet, je vais donc vous parler ici de ma routine de soin des ongles et également des mains. Tout pour garder des griffes aiguisées et solides mais avec des pattes de chat douces et tendres, quand même. J'ai beau aimer le style bûcheron, on va éviter de se coltiner des mains dignes de la profession, hein !

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Produits utilisés

- Lime à ongles Sephora

- Polissoir 4 étapes Sephora

- Crème Doigts de féé pour les cuticules Lush

- Soin durcisseur 3 en 1 Sephora

- Crème mains nourissante Le Petit Marseillais

Étapes en images

Je lime :

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Je lisse :

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Je polis :

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Je fais briller :

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Je nourris :

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Je protège :

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J'hydrate :

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Et me voilà prête pour chasser ! Groar !

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